Index égalité professionnelle entre les femmes et les hommes : les bons chiffres de l’association ALHPI

 

Conformément à la loi n° 2018-771 du 5 septembre 2018 pour la liberté de choisir son avenir professionnel, les entreprises d’au moins 50 salariés ont l’obligation de mesurer les écarts de rémunération entre les femmes et les hommes, de publier leur résultat et, le cas échéant, de réduire ces écarts.

La note globale de l’association ALHPI est de 98/100 sur les données 2023.

Pour les entreprises de moins de 250 salariés, l’index sur 100 points se calcule à partir de 4 indicateurs :

L’écart de rémunération entre femmes et hommes (38 points)
Cet indicateur permet d’observer la différence entre la moyenne des rémunération des hommes et celles des femmes, l’objectif étant d’atteindre un écart de zéro, soit une égalité parfaite. Noté sur sur un maximum de 40 points, la note pour ALHPI est de 38 points.

L’écart de répartition des augmentations individuelles (35 points)
Cet indicateur permet de comparer le pourcentage de femmes et d’hommes ayant perçu une augmentation dans l’année. L’entreprise doit accorder les mêmes augmentations aux femmes qu’aux hommes à 2% ou 2 personnes près. Noté sur un maximum de 35 points, la note pour ALHPI est de 35 points.

La parité parmi les 10 plus hautes rémunérations (10 points)
ALHPI obtient ici la note maximale de 10 points.

Le nombre de salariées augmentées à leur retour de congé maternité (10 points)
Une entreprise peut obtenir le maximum de points si elle accorde une augmentation à l’ensemble des femmes revenant d’un congé maternité. C’est le cas pour ALHPI qui obtient la note maximale de 10 points.

Si ces chiffres sont bons, il faut toutefois souligner qu’ils n’ont rien d’étonnant étant donné que l’association ALHPI s’adosse pleinement sur les grilles conventionnelles et que la répartition hommes/femmes au sein des établissements et services est, à l’image du secteur médico-social, de 2/3 de femmes pour 1/3 d’hommes

Des séances d’équithérapie à la ferme de Cérès (Nord-Isère)

Cet hiver, trois personnes accompagnées par le SAMSAH Serdac se sont entêtées à s’exposer au froid et à patauger dans la boue. Leur but ? Participer à cinq séances d’équithérapie à la ferme de Cérès, dans le Nord-Isère. Précisons d’emblée que l’équithérapie n’a pas grand-chose à voir avec l’équitation : il s’agit d’une authentique rencontre avec les chevaux, animaux sensibles et dotés d’une volonté propre. 

« On appréhende un peu », reconnaît un participant. « On a eu un contact qu’on n’a pas d’habitude. » C’est que le cheval en liberté peut être impressionnant – pesant une demi-tonne, il n’en fait qu’à sa tête et n’a pas toujours envie d’interagir avec nous. C’est un peu comme les gens, finalement… 

Formant un même groupe avec les professionnels du service, qui participaient à leurs côtés, les personnes accompagnées ont pu s’exercer à rechercher un accordage relationnel, à se montrer attentives aux intentions de l’animal, à prendre confiance en elles et à affirmer leurs limites. Avec l’objectif, par la suite, de parvenir à transposer ces compétences dans leurs relations humaines. 

Chaque séance débutait par un moment de méditation pleine conscience qui aidait les participants à mieux s’ancrer dans l’instant présent. Le cadre des séances a bien facilité les choses : dans ce bel environnement rural et naturel, quand la brise souffle doucement et que le soleil brille, on a plutôt envie de mettre ses sens en éveil. Un participant en témoigne : « Quand on ferme les yeux, on entend les bruits de la nature ». 

Tous se souviendront de cette expérience intense et atypique, et les professionnels garderont en mémoire une image émouvante : celle de cette personne accompagnée qui, au cours d’un exercice, s’est mise à courir librement avec l’un des chevaux, dans un moment de partage joyeux et spontané. 

Droit d’expression du Serdac à Bourgoin-Jallieu

Ce jeudi 12 janvier 2023 fut l’occasion de recueillir la parole des 6 personnes accompagnées présentes.

En effet, tous ont pu partager leurs expériences ainsi que leurs interrogations concernant leurs accompagnements au sein du SAMSAH.

Les notions de droit d’expression, de l’accès au droit commun, des missions du SAMSAH ainsi que son accompagnement fut au cœur des échanges.

 « Le SAMSAH est un passage, ses missions sont de vous aider à gravir une marche et dans l’objectif d’y arriver seul ensuite » Cyril CANDIAGO.

Les personnes accompagnées ont pu exprimer leurs ressentis, « C’est un vrai soutien en plus du soin » ; « Cela permet de mettre en place des projets, avec des personnes de confiance » ; « Cela me rassure et me booste » ; « Socialement, on se sent bien, on est en groupe, on n’est pas jugé » ; « Bienveillance » ; « Le week-end end et les congés c’est souvent compliqué » ; « La solitude quand les professionnels repartent » ; « On n’est pas que handicap ».

Nous terminons cette rencontre par un temps d’échange convivial autour de la galette des rois et le visionnage des panneaux photos, rétrospective des collectifs de l’année 2022.  

ALHPI se mobilise pour le Ségur pour Tous

Sur fond de crise sanitaire du Covid-19, d’une reconnaissance publique puis politique de l’importance des métiers du soins, le secteur de la santé, du médico-social et du social a pu bénéficier ces derniers mois de revalorisations salariales attendues depuis plusieurs années.

Malheureusement, en dépit de cette bonne nouvelle, si les dispositifs Ségur et Laforcade ont ainsi augmenté les salaires de 183 € net (pour un équivalent temps plein) pour la grande majorité des métiers de notre secteur, quelques emplois en dehors du champs éducatif, social ou paramédical se retrouvent exclus du périmètre des revalorisations.

Au niveau de l’association ALHPI ce sont 17 salariés « Oubliés du Ségur » qui se voient ainsi discriminés.

A l’instar de toutes les associations, de tous les établissements et services médico-sociaux de France, ALHPI se mobilise pour faire entendre sa voix. L’objectif est clair : faire prendre conscience aux pouvoirs publics de ces inégalités de traitement, du sentiment de malaise social face à cette injustice pour espérer l’extension de la revalorisation à tous les personnels de l’association.

Dans ce contexte, les équipes ALHPI se sont engagées dans le mouvement « Un Ségur pour Tous » autant par des initiatives locales que régionales.

SAMSAH Elan – site de Sassenage : Groupe Marche

Depuis décembre 2021, un groupe Marche en Nature a été mis en place par Elsa, infirmière au SAMSAH Elan sur le site de Sassenage.

Ce groupe a lieu tous les premiers mercredis après-midi du mois, pour une durée indéterminée. Il est soutenu par l’infirmière référente de ce groupe, accompagné d’une autre professionnelle de terrain qui change d’une fois sur l’autre. La communication de ce groupe s’est faite grâce à un Flyer, distribué par les coordinatrices de parcours à l’ensemble des personnes accompagnées.

Les personnes intéressées peuvent s’inscrire par mail, par SMS, par téléphone ou par le biais des professionnels du service.au

La participation des personnes accompagnées est libre. Il s’agit en effet tout d’abord d’une activité de bien-être, douce et adaptée à chacun, où la notion de plaisir est mise en avant. Ce groupe a pour vocation de permettre aux participants de se mettre en mouvement dans un cadre sécurisant et ressourçant, tout en ayant la possibilité de créer des liens sociaux et de faire de nouvelles rencontres.

Retour sur l’Assemblée générale 2022

Le 16 juin dernier avait lieu l’assemblée générale de l’association ALHPI. Organisée à la maison des clubs de Sassenage, plus d’une soixantaine de personnes a fait le déplacement malgré des conditions météorologiques défavorables dues aux fortes chaleurs estivales.

Les yeux rivés tantôt sur la projection, tantôt sur les intervenants et armés de bouteilles d’eau pour s’hydrater régulièrement, administrateurs, salariés, personnes accompagnées, représentants des familles, partenaires, tous les présents ont alors pu assister à la présentation d’1h30. 

Au programme :
  • Rapport moral, présenté par le Président Daniel CELSE ;
  • Rapport d’activités 2021 des établissements et services, présentés par l’ensemble de l’équipe de direction et d’encadrement ;
  • Rapport financier 2021, présenté par Marlène LEVY, directrice adjointe administrative et financière ;
  • Rapport du commissaire aux comptes, présenté par Philippe CREPS.

Après le temps des discours, le temps d’une petite collation pour clôturer l’assemblée générale. Après deux ans marqués par la crise sanitaire, chacun a pu saisir l’occasion de partager un verre et quelques mets préparés par les foyers, ce qui fut un précieux moment de convivialité.