Portes ouvertes SAMSAHs ALHPI Elan et Le Serdac – Antenne de Vienne

Ce jeudi 18 janvier 2024,  les SAMSAHs ALHPI « Elan » et « Le Serdac » du site de Bourgoin-Jallieu, ont proposé leur deuxième journée portes ouvertes aux partenaires du Nord-Isère, cette fois-ci sur leur antenne de Vienne. 

Nous avons eu la visite d’environ 20 partenaires :

  • assistante sociale du CMPA de Vienne, 
  • stagiaire assistante sociale à l’ESMPI,
  • éducatrice du SAVS (Service d’Accompagnement à la Vie Sociale) de l’AFIPH, 
  • professionnels de l’ESAT (Etablissement et Service d’Aide par le Travail)  de « Messidor »,
  • éducateurs de l’association « Prévenir »,
  • chef de service du SAVS AFIPH, 
  • professionnel de la « Maison des adolescents 12/21 ans », 
  • professionnel du « Relais Oxyjeunes 12/25 ans »,
  • professionnels du service autonomie, 
  • professionnels d’EVA Tutelles,
  • responsable de la Maison Relais « La Traille ».
Nous remercions Mme STUCK, administratrice de l’association ALHPI référente des SAMSAHs Le Serdac et Elan pour le site de Bourgoin-Jallieu, d’être passée nous voir sur cette journée. 
 
 
Nous remercions les partenaires d’être venus nombreux à nos deux portes ouvertes (le jeudi 07 décembre 2023 sur Bourgoin-Jallieu et ce jeudi 18 janvier 2024 sur Vienne).
Nous avons pu prendre le temps de présenter nos services aux partenaires du territoire, préciser les spécificités de chacun des services, les outils utilisés, les missions des professionnels et les modalités d’accompagnement. Ces temps ont aussi permis d’échanger entre partenaires sur nos missions et accompagnements respectifs, et de s’informer sur de possibles nouveaux partenaires présents sur notre secteur d’intervention.
 

Pour terminer, nous vous proposons (comme pour la première porte ouvertes sur Bourgoin-Jallieu)  une petite vidéo de la mise en place de cette journée.

Portes ouvertes SAMSAH ELAN et LE SERDAC – Vienne

 

 

 

Le SAMSAH ALHPI Le Serdac et Elan (site de Bourgoin-Jallieu) vous rappelle sa seconde journée de portes ouvertes :

  • Qui se tiendra ce jeudi 18 janvier 2024,
  • De 10h à 12h et de 14h à 16h,
  • Sur notre antenne de Vienne, au : 1 Boulevard Eugène Arnaud, Immeuble Les Nymphéas 3, à Vienne (38200).

Portes ouvertes, Site de Bourgoin-Jallieu

Le jeudi 07 décembre 2023, les SAMSAHs ALHPI (« Elan » et « Le Serdac« ) du site de Bourgoin-Jallieu, ont proposé une journée portes ouvertes aux partenaires du Nord-Isère.

Cette journée a été pensée dans le but de pouvoir présenter nos services aux partenaires du territoire, les rencontrer et échanger avec eux. Il a aussi été précisé les spécificités de chacun des services, les outils utilisés, les missions des professionnels et les modalités d’accompagnement.

Nous remercions Mme E. COLLET (https://emilie-collet.wixsite.com/isere) pour le partage de son œuvre, qui nous a permis de créer notre flyer de communication.

Nous avons eu la visite d’environ 30 professionnels, de divers services :

  • assistante sociale de l’ESMPI,
  • le CHRS (Centre d’Hébergement et de Réinsertion Sociale) de l’ALPA,
  • la PASS (Permanence d’Accès aux Soins de Santé),
  • le SESSAD (Services d’Education et de Soins Spécialisés A Domicile) de l’AFIPH,
  • la MDA (Maison Départementale de l’Autonomie),
  • l’ESAT (Etablissement et Service d’Aide par le Travail) de MESSIDOR,
  • le GEM (Groupe d’entraide Mutelle) « Oxygem« ,
  • le service de l’association « L’oiseau Bleu« .
Nous remercions le GEM (Groupe d’Entraide Mutuelle) « L’abeille Vie » qui a eu la gentillesse de nous mettre à disposition leur arbre aux idées reçues. 

Nous remercions aussi le Foyer ALHPI « Le Parc » d’être venu en nombre à cette journée et d’avoir pris le temps d’échanger avec les professionnels.

Pour terminer, nous vous proposons une petite vidéo de la mise en place de cette journée, pour vous donner un avant-goût de notre seconde journée portes ouvertes, qui se tiendra le jeudi 18 janvier 2024 (de 10h à 12h et de 14h à 16h) au : 1 Boulevard Eugène Arnaud, Immeuble Les Nymphéas 3, à Vienne (38200).

ALHPI au Salon « Santé Bien-être » de Chasse-sur-Rhône

Ce vendredi 20 octobre 2023, Mirène Patamia, Paire-aidante au SAMSAH Elan sur le site de Bourgoin-Jallieu, représentait ALHPI au salon « Santé/Bien-être » organisé à Chasse-sur-Rhône dans le cadre des Semaines d’Information sur la Santé Mentale (SISM).

Si la météo a contraint les organisateurs d’annuler certaines représentations, ce qui a impacté la fréquentation, ce fut l’occasion de rencontrer et d’échanger de façon constructive avec des personnes concernées, des familles et plusieurs partenaires (UNAFAM, GEM « La main dans la main », ESMPI …).

Un grand merci à Mirène ainsi qu’à Mathilde Delecroix (Accompagnante Éducative et Sociale) et toute l’équipe du site de Bourgoin pour la mobilisation qui a rendu possible cette manifestation.

Semaine d’Information sur la Santé Mentale 2023 – Vienne

Introduction ci-dessous écrite par l’agglomération VIENNE CONDRIEU :
 

 » Cette 12ème édition locale des SISM aura lieu du 10 au 20 octobre 2033.

À l’occasion de plusieurs évènements, l’Agglo vous invite à débattre, réfléchir et échanger autour de cette thématique, pour prendre soin de soi et de sa santé mentale…

Au programme :

  • Mardi 10 octobre 2023 : webinaire « Accès aux soins en psychiatrie » de 12h30 à 14h

Les Docteurs Lee Aderet et Lucie Joseph, psychiatre et pédopsychiatre à l’Établissement de Santé Mentale Portes de l’Isère (ESMPI), vous informent sur les différentes orientations concernant le sujet de la santé mentale. Vers qui se tourner en cas de besoin ? Que faire si je souhaite aider un proche ?

– 12h30 – 13h15 : pour les professionnels du secteur sanitaire et médico-social – Lien de connexion

– 13h15 – 14h : tout public – Lien de connexion

  • Vendredi 13 octobre 2023 : spectacle « Itinéraire d’un enfant coincé » à 20h

One man show de Maxence Labourdette.À la médiathèque Le Trente à Vienne.Entrée libre et gratuite, dans la limite des places disponibles. À partir de 12 ans. Ce spectacle sera suivi d’un temps convivial.

  • Vendredi 20 octobre 2023 forum Santé Bien-être de 14h à 19h

Forum organisé par le CCAS et les élus de la commune de Chasse-sur-Rhône.

Au complexe sportif de Moleye à Chasse-sur-Rhône. »

Risques périopératoires et troubles psychiques sévères : entretien du CRR avec Elsa POLA, infirmière au SAMSAH ALHPI Elan

En février 2023, le Centre Ressource en Réhabilitation psychosociale et Remédiation cognitive (CRR) a interviewé Elsa POLA, infirmière au SAMSAH ALHPI Elan, au sujet de la prévention des risques périopératoires pour les personnes ayant des troubles psychiques sévères.
Découvrez l’interview en question ci-dessous ou directement sur le site internet du CRR via ce lien.

Un contexte

Dans un rapport récent sur la qualité et la sécurité des soins en psychiatrie générale, la Haute Autorité de Santé (HAS) a mis en évidence les fragilités importantes de la prise en charge somatique des patients hospitalisés à temps plein pour des troubles psychiatriques (gestion de la douleur, évaluation métabolique et cardiovasculaire).

Par ailleurs, une revue de la littérature publiée dans la revue Annals of surgery (volume 275, n°3) en mars 2022 intitulée « Improving surgical care for patients with mental illnesses » mettait déjà en évidence une association forte entre complications périopératoires et maladies psychiques.

Thromboses post-opératoires, septicémie, admission en soins intensifs et séjours longs, atteintes rénales, infections acquises à l’hôpital sont de 1,5 à 3 fois plus fréquentes au sein de cette population de patients présentant des troubles psychiques.

Plusieurs facteurs de risque sont énoncés dont :

  • Une méconnaissance par les chirurgiens des antécédents psychiatriques éventuels des personnes qui subissent une opération liée à un manque de temps et un cloisonnement des spécialités médicales
  • Une connaissance limitée des spécificités de l’accès aux soins des personnes présentant un trouble psychique sévère, dont le phénomène d’autostigmatisation
  • Une communication insuffisante en amont de l’opération pour identifier les facteurs de protection individuels

Systématiser le repérage des troubles psychiques des patients en contexte d’intervention chirurgicale et encourager des alliances fortes et régulières entre les structures d’accompagnement et de prises en soin psychiatriques et somatiques sont énoncées ici comme des leviers pour générer plus d’équité dans les soins de chirurgie et sécuriser les suites post-opératoires.

 

Retour d’expérience

 
De votre point de vue, Elsa, dans quelle mesure et comment le SAMSAH Elan prend-il part à la prévention des risques associés à un acte chirurgical chez les personnes qu’il accompagne?

Il me paraît important d’accompagner le processus du début à la fin, en proposant un soutien plus ou moins renforcé en fonction de l’indépendance et de l’autonomie des usager.e.s.

Cela peut consister par exemple à un accompagnement physique aux différents rendez-vous médicaux (pré opératoire et post opératoire), afin d’être en mesure de réexpliquer les consignes et précautions données par les professionnel.le.s de santé et de relire, à distance du rendez-vous, les documents dans un cadre sécurisant (au domicile ou au service).

Il convient également de prendre le temps d’échanger au sujet des appréhensions que les actes chirurgicaux peuvent engendrer, d’informer et de réinformer les personnes sur les risques que de tels actes peuvent représenter. Il y a selon moi un enjeu de taille : transmettre les informations en s’assurant qu’elles aient été comprises et considérées, sans pour autant majorer l’anxiété / l’angoisse des personnes en situation de handicap psychique.

Cela fait en effet partie des missions des infirmier.e.s en SAMSAH de s’assurer que tout soit mis en place pour le suivi post-opératoire : passage en libéral pour la réfection de pansement si besoin, rééducation si besoin etc…

Pour ma part et en fonction des situations, je n’hésite pas à envoyer un SMS de rappel des différents RDV médicaux, et à proposer un accompagnement physique comme mentionné ci-dessus.

Grâce au lien de confiance créé, les personnes accompagnées me demandent systématiquement mon avis sur l’évolution de leur opération. Je suis donc amenée à défaire des pansements et à les refaire, ou à évaluer la situation via des questions. Mettre en avant dans mon discours les ressources et compétences des personnes accompagnées me paraît essentiel, car cela améliore leur empowerment en faveur du « prendre soin de soi ».

Enfin, le lien partenarial et le travail d’équipe avec les coordinatrices de parcours sont aussi des éléments important dans la prévention des risques.

 

Quels sont les professionnels impliqués ?

Toute l’équipe du SAMSAH, les médecins traitants, les professionnel.le.s de santé impliqué.e.s dans l’opération.

 

Quels sont les facteurs protecteurs que vous identifiez sur le terrain pour limiter ces risques?

Il me paraît important que la personne ait facilement accès à des ressources fiables à interpeller en cas de besoin. Il m’arrive de constituer avec les personnes un « Mémo », qui est un outil visuel minimaliste, où sont inscrits les numéros essentiels (médecin traitant, le 15, le numéro du SAMSAH) et l’utilité de chaque numéro.

J’évoque le Mémo, mais les outils sont à proposer et à inventer en fonction des besoins, car chaque situation est différente.

Si la personne ne vit pas seule, un entretien avec un proche durant lequel les précautions à prendre et les risques éventuels lui seront expliqués ou rappeler peut également être un facteur protecteur.

J’ai également un regard sur l’environnement des personnes que j’accompagne : un environnement sain diminue les possibilités d’infection ou d’aggravation des plaies.

En amont et de façon systématique, une prise de tension artérielle et un relevé glycémique à jeun est effectué lors du bilan infirmier (en début d’accompagnement) et au besoin durant l’accompagnement, dans l’idée de dépister d’éventuelles Hyper Tension Artérielle et diabète précoce, qui peuvent être des facteurs de risques péri-opératoires.

 

Comment l’autodétermination des personnes est-elle mobilisée dans ces contextes ?

Globalement, j’ai observé que les questions de santé physique sont importantes pour les personnes que j’accompagne. Il y a beaucoup de craintes exprimées autour du corps, et le souhait de prendre soin de sa santé physique est souvent mis en avant.

En fonction de leurs degrés d’autonomie et d’indépendance, les personnes peuvent exprimer différents besoins. Ainsi, la manière dont s’exprime l’autodétermination des personnes varie. Les personnes peuvent demander une simple veille sur les rendez-vous avec des rappels en amont, peuvent avoir besoin d’entretiens pour échanger au sujet de l’intervention, peuvent souhaiter un accompagnement physique, ou bien tout à la fois.

L’enjeu est d’être à l’écoute des besoins exprimés par les personnes et d’adapter mes actions en fonction, tout en m’assurant que les choses soient faites en faveur de la santé physique. Et si ce n’est pas le cas, prendre le temps d’échanger sur les blocages, essayer de comprendre les enjeux en utilisant des techniques d’entretiens motivationnels ou d’Approche Centrée Solution par exemple.

 

Comment l’information concernant les soins somatiques en cours des personnes accompagnées ou les besoins somatiques repérés circule-t-elle au niveau du SAMSAH Elan ?

Au sein du service, l’information circule à plusieurs niveaux :

– Des transmissions orales et « informelles » sont faites régulièrement à l’issu de chaque rendez-vous et en fonction des professionnel.le.s présent.e.s au service
– Des transmissions écrites systématiques dans notre logiciel, et notamment dans le dossier de soins où sont notamment référencé.e.s l’ensemble des professionnel.le.s de santé qui interviennent dans chaque situation
– Lors des réunions d’équipe
– Au besoin, je peux être en lien avec les médecins traitants et les spécialistes, soit en me rendant aux rendez-vous avec les personnes, soit par mail ou encore par téléphone.

Je reprends régulièrement le Bilan Infirmier et le Projet de Suivi Individualisé avec les personnes, pour faire des points concernant la santé. Cela fait partie de mon cœur de métier d’être en veille sur ces questions, et de m’assurer que la personne à conscience de ses besoins sur le plan somatique.

Les accompagnements étant personnalisés, les actions menées varient en fonction de situations.

 

De votre point de vue, quels sont les liens entre la santé mentale des personnes que vous accompagnez et leur santé physique ?

Cela me paraît évident qu’une bonne santé physique contribue à l’amélioration de la santé psychique, et inversement ; les deux sont étroitement liés.

Pour aller plus loin, je parle souvent du corps/tête/cœur, où le cœur représente l’aspect émotionnel de notre être. Pour moi, ces trois composantes sont à considérer de façon systémique.

Comment se rétablir correctement d’un trouble psychique, lorsque l’esprit est accaparé par le corps ? Dans cette dynamique, il me paraît essentiel que les personnes puissent avoir des espaces pour se réapproprier leur corps à travers une activité physique.

Je crois que soutenir les personnes vers une prise de conscience de leurs ressentis corporels leur permet indéniablement d’acquérir une meilleure autodétermination en ce qui concerne leur santé physique.

Une fois par mois, nous proposons aux personnes que nous accompagnons une sortie « Marche en Nature » : il s’agit d’un espace sécurisant, où les personnes se mettent en mouvement au travers d’une activité physique adaptée et accessible à tous.te.s.

Sans entrer dans les détails, de nombreuses études ont démontré les bienfaits d’une activité physique sur la santé mentale. En tant qu’infirmière, je prends cette notion très à cœur et je crois qu’il en va de ma responsabilité de permettre aux personnes souffrant d’un trouble psychique d’accéder à une activité physique.
Et force est de constater que cela est bénéfique, car le groupe compte systématiquement des participant.e.s, et ceci depuis sa création il y a un an et demi.

Lors de ces temps de marche, j’interroge les personnes sur leurs ressentis : « Comment vous sentez-vous dans votre corps ? » « De quelle manière cela influe sur votre état psychique ? » L’objectif étant d’amener les personnes à une meilleure connaissance de leur corps, et ainsi une meilleure compréhension de leur fonctionnement qui leur permettra à terme de mieux cerner leurs forces/ressources/capacités et leurs limites.

 

Comment caractériseriez-vous la partie « médicale » de vos accompagnements médico-sociaux ?

En tant qu’infirmière, je représente le soin dans l’équipe pluridisciplinaire qui intervient sur le terrain. Je suis donc légitime pour aborder tout ce qui concerne cette thématique auprès des personnes. Souvent, le soin « fait peur », car rattaché à des vécus difficiles voire traumatiques.

Je rencontre les personnes pour la première fois à travers le bilan infirmier. Durant ce temps, je n’hésite pas à parler de mon parcours, à apporter des anecdotes en lien avec ce que me dit la personne pour que ce bilan prenne la forme d’un échange de personne à personne, et non pas de soignante à soigné.e. Cette tentative d’horizontalité dans la relation permet de mettre en avant le savoir expérientiel des personnes et donc de favoriser leur autodétermination.

Je caractériserais donc la partie « médicale » des accompagnements comme une partie « sensible » et « essentielle ». Il y a selon moi une notion de coresponsabilité sur le soin, partagée entre la personne accompagnée, et moi-même en tant que soignante.

SAMSAH Elan – site de Sassenage : Groupe Marche

Depuis décembre 2021, un groupe Marche en Nature a été mis en place par Elsa, infirmière au SAMSAH Elan sur le site de Sassenage.

Ce groupe a lieu tous les premiers mercredis après-midi du mois, pour une durée indéterminée. Il est soutenu par l’infirmière référente de ce groupe, accompagné d’une autre professionnelle de terrain qui change d’une fois sur l’autre. La communication de ce groupe s’est faite grâce à un Flyer, distribué par les coordinatrices de parcours à l’ensemble des personnes accompagnées.

Les personnes intéressées peuvent s’inscrire par mail, par SMS, par téléphone ou par le biais des professionnels du service.au

La participation des personnes accompagnées est libre. Il s’agit en effet tout d’abord d’une activité de bien-être, douce et adaptée à chacun, où la notion de plaisir est mise en avant. Ce groupe a pour vocation de permettre aux participants de se mettre en mouvement dans un cadre sécurisant et ressourçant, tout en ayant la possibilité de créer des liens sociaux et de faire de nouvelles rencontres.

Projet de service du SAMSAH Elan

Groupe de travail

        De septembre 2019 à janvier 2020, le SAMSAH Elan (anciennement « Service Rétablissement », modification faite début janvier 2022) a ouvert successivement sur le site de Sassenage puis sur celui de Bourgoin-Jallieu.

         En lien avec la loi de 2002-2, rénovant l’action sociale et médicosociale – L 311-8 du Code de l’Action Sociale et des Familles, il est demandé aux services d’élaborer un projet de service « qui définit ses objectifs, notamment en matière de coordination, de coopération et d’évaluation des activités et de la qualité des prestations, ainsi que ses modalités d’organisation et de fonctionnement. Ce projet est établi pour une durée maximale de cinq ans après consultation du conseil de la vie sociale ou, le cas échéant, après mise en œuvre d’une autre forme de participation. ».

           Des groupes de travail ont été mis en place pour l’élaboration de ce projet de service, avec la participation des représentants de l’association, de l’équipe de direction et des équipes.

Sept grandes thématiques vont être abordées sur la période de décembre 2021 à novembre 2022 :

  • L’organisme gestionnaire (L’association ALHPI : histoire, gouvernance et valeurs),
  • Le positionnement institutionnel (cadre réglementaire, politiques publiques),
  • Le public et son entourage (caractéristiques du public cible),
  • L’offre de service (prestations, accompagnements),
  • Les principes d’intervention (éthique, bientraitance),
  • Les ressources et compétences (RH, moyens, partenariat),
  • Les objectifs d’évolution, de développement (amélioration continue de la qualité, projets).

A la suite de ces temps de réflexion,  l’écrit final pourra être consulté par le public accompagné, avant sa mise en œuvre pour une durée de 5 ans (2022-2027).

Enquête de satisfaction 2021 – Service Rétablissement et SAMSAH

Dans une démarche « d’amélioration continue de la qualité », l’association ALHPI a mis en place une enquête de satisfaction auprès des usagers de deux de ses services : le SAMSAH Le Serdac et le Service Rétablissement.

Les enquêtes de satisfaction ont pour but de recueillir directement l’opinion des personnes accompagnées sur la qualité de nos interventions.

Elaboration du questionnaire, traitement des données et partage des résultats.

Le questionnaire de l’enquête de satisfaction a été pensé et travaillé lors d’un groupe de travail intersites, sous la supervision de M. Guillaume Noël, Directeur adjoint technique. Chaque site d’intervention était représenté (Bourgoin-Jallieu, Voiron et Sassenage) par des professionnels exerçants sur les deux services : le SAMSAH Le Serdac et le Service Rétablissement.

Le questionnaire comporte 22 questions à choix multiples réparties autour de 7 grandes thématiques :

  • la crise sanitaire,
  • l’accompagnement individuel,
  • l’accompagnement collectif,
  • la communication avec le service,
  • les outils d’accompagnement,
  • l’entourage,
  • le partenariat et la satisfaction globale. 

La passation de ces enquêtes s’est déroulé sur la période de mi-novembre 2020 à fin janvier 2021.

Les enquêtes ont été regroupés, traités et analysés par le directeur adjoint technique de l’association.

Les questionnaires ont été analysés dans le respect de l’anonymat.

Prix du poster JN2PSY pour Mégane DUMONT, ergothérapeute au Service Rétablissement

Le 2 février 2021, la présentation du mémoire de fin d’études de Mégane DUMONT, ergothérapeute au Service Rétablissement de l’ALHPI, a été récompensée lors de la première Journée de NeuroPSYchologie en PSYchiatrie (JN2PSY) qui était organisée par le CRMR GénoPsy et le Centre Ressource en Réhabilitation psychosociale et Remédiation cognitive (CRR). Son travail portait sur la collaboration entre les ergothérapeutes et les neuropsychologues dans le cadre de leurs évaluations.

Suite à cela, la Mission d’appui SAMSAH rétablissement l’a interviewée pour aborder la façon dont ce travail s’intègre aujourd’hui à sa pratique professionnelle au sein du Service Rétablissement de l’ALHPI.

Découvrez l’interview en question ci-contre ou directement sur le site internet du CRR via ce lien.

« Comment ce travail de recherche s’intègre-t-il à votre pratique professionnelle aujourd’hui ?
Comme illustré sur le poster, mon mémoire de fin d’études m’a permis de mettre en évidence le fait que les évaluations des ergothérapeutes et des neuropsychologues s’enrichissaient l’une et l’autre et ce, d’autant plus que la collaboration entre les professionnels était étroite. De son côté, Marianne Berger-By, ma collègue neuropsychologue, avait le souhait de compléter les bilans qu’elle réalisait au sein de son bureau par une mise en situation écologique, ce qui correspondait également au projet de service qu’avait imaginé l’ALHPI pour le socle d’évaluations de début d’accompagnement. Je me suis donc naturellement greffée à ce projet d’évaluation conjointe dès mon arrivée au Service Rétablissement.

Quels étaient les objectifs principaux de cette évaluation conjointe ?
Nos regards sont complémentaires : ma collègue neuropsychologue s’intéresse au fonctionnement cognitif de la personne tandis que, de ma place d’ergothérapeute, ma pratique est centrée sur « l’occupation ». En d’autres termes, mon travail porte sur l’ensemble des activités de travail, de loisir et de vie quotidienne qui ont une valeur personnelle et/ou socio-culturelle pour la personne. Ainsi, l’objectif principal de l’évaluation conjointe est d’observer le retentissement des capacités cognitives de l’usager sur sa performance occupationnelle, c’est-à-dire sur la façon dont la personne réalise une activité au sein d’un environnement déterminé. En effet, les tâches de la mise en situation écologique ont été pensées dans l’objectif de mobiliser différentes fonctions cognitives.

En quoi le dispositif SAMSAH constitue-t-il un écrin favorable à cette démarche ?
En tant que SAMSAH, nous intervenons directement sur le lieu de vie de la personne, ce qui encourage une approche écologique comme la nôtre. Les mises en situation nous permettent d’appréhender au mieux le profil cognitif et occupationnel de la personne pour ensuite la soutenir dans l’accès et l’adaptation au logement autonome et, de ce fait, favoriser l’inclusion dans son environnement.

Quels premiers enseignements tirez-vous de la mise en œuvre de ce dispositif d’évaluation ?
Cette méthode d’évaluation tend à s’améliorer au fur et à mesure des expériences et des retours des usagers. Le plus souvent, nous essayons de réaliser une restitution commune pour le bilan neuropsychologique et la mise en situation écologique afin de croiser les résultats des deux comptes rendus. Ce moment est généralement très riche et permet aux personnes de mieux se saisir des éléments qui ressortent de l’une ou l’autre évaluation. Ainsi, ce temps de restitution offre à l’usager une meilleure connaissance de soi et, par conséquent, favorise son autodétermination.

Comment, selon vous, les valeurs du rétablissement sont-elles sensibles dans cette démarche ?
En complément du bilan neuropsychologique et des évaluations des autres professionnels du Service Rétablissement, la mise en situation écologique nous permet de mieux connaître la personne afin d’individualiser son accompagnement et de la soutenir au mieux dans son parcours de rétablissement. De plus, en mettant en évidence les ressources de la personne en situation réelle, nous favorisons une approche par les forces. Enfin, comme évoqué plus haut, le temps de restitution est un moment privilégié qui place l’usager au cœur de la démarche. »

Interview de Mégane DUMONT, Ergothérapeute DE, Service rétablissement de l’ALHPI, site de Sassenage, réalisée dans le cadre de la Mission d’appui SAMSAH rétablissement, mars 2021